Bains de boue, baguenaudage dans les pâturages où ils se gavent d’herbe, de fruits et de glands, ces rares porcs jurassiens de pâturages ont à disposition un terrain de jeu quasi illimité, tout comme le troupeau de vaches Salers qu’élèvent Joan et Joana Studer… Et ce n’est pas tout.
«Le bio est clairement un choix idéologique : je n’en attends aucune plus value économique», relève l’éleveur. Si je voulais répercuter les surcoûts sur la viande de mes porcs basques, entièrement distribuée en vente directe, je devrais tout augmenter de 4-5 francs le kilo, alors que je n’ai ajouté qu’un franc». Joan Studer souligne toutefois la plus value en termes d’image et de marketing : «Ca semble une évidence, mais ainsi notre image sera plus en phase avec ce qu’on produit…»